jeudi 12 avril 2012

La controverse de la sécurité civile et son intervention.

Toute chose possède deux côté de la médaille. Comme pour plusieurs enjeux, on peut observer des avantages et des inconvénients dans la sécurité civile. À première vue, la sécurité civile doit évaluer les risques et la vulnérabilité des villes, des régions ou des provinces dans le but d’établir un plan d’urgence. Sauf que pour les sceptiques, il est difficile de croire que l’on peut tout prévenir. Au sujet des interventions, il peut y avoir une discorde entre les interventions et la mise en place des nouvelles règles qui posent des contraintes aux citoyens. Au terme de ces réflexions, il y a le fait qu’il y a de nombreux bureaux et d’intervenants qui oeuvrent dans la sécurité civile.


Source image: http://www.cyberpresse.ca
Dans l’élaboration des plans des mesures d’urgences, les intervenants sont nombreux à participer à l’analyse des risques et à la prévision de ces évènements. Les comités et les organismes gouvernementaux doivent établir des solutions possibles pour intervenir en cas de sinistre. En théorie, ses mesures et ses interventions sont supposées fonctionner. En pratique, on ne peut pas tout prévoir comme en témoigne la pénurie de gaz lors de l’évacuation de Wemotaci en 2010. Elle était un élément imprévu dans le plan d’urgence. Essentiellement, il est difficile de tout prévoir même si on veut se préparer à tout.


Source image: http://www.radio-canada.ca
 D’une autre part, il y a une autre controverse qui oppose les autorités et les citoyens. En effet, les intervenants doivent utiliser leurs pouvoirs pour s’assurer une cohésion lors des interventions. C’est à dire qu’ils peuvent limiter certains droits aux citoyens pour leurs propres protections (ex. le droit de circuler librement dans la ville). Ses mesures ont le but de faciliter les interventions et de s’assurer de la sécurité de tous. Cependant,  certains individus peuvent refuser de collaborer. Pour eux, ses privations sont  interpréter comme de la pression qui leurs privent de certains droit. Selon la loi, les citoyens ont certaines responsabilités lors de l’état d’urgence comme se soumettre aux règles imposées par les autorités, solliciter l'aide de tout citoyen en mesure d'assister les intervenants, réquisitionner certains biens et territoires. De plus, la municipalité, les membres du conseil et les personnes habilitées à agir ne peuvent être poursuivis en justice pour un acte accompli de bonne foi dans l'exercice de ces pouvoirs. Au niveau de la loi, il y a un article qui stipule que si les individus sont au courant de certaines risques associés à leurs propriétés, ils tenus responsable d’accepter les risques ainsi que les coûts pouvant relier en cas de sinistre. Paradoxalement, il y a un autre article qui dit que nous sommes obligés de faire preuve de prévoyance et de prudence en tous temps. Tout compte fait, la sécurité civile se rapporte aussi aux droits des individus pour le meilleur et pour le pire.


En ce qui concerne les organismes et les comités, on peut constater que le domaine de la sécurité civile possède de nombreuses organisations qui ont chacun leurs étendus d’activités. Dans l’organisation de la sécurité civile au Québec, il y a les municipalités qui doivent intervenir en premier selon leur plan. Ensuite, il y a les responsabilités du gouvernement du Québec avec le Comité de sécurité civile du Québec (CSCQ) et l’Organisation de la sécurité civile (OSCQ). Au niveau régional, il y a l’Organisations régionales de la sécurité civile du Québec (ORSC). Cela dit que le système regorge de nombreuses organisations qui peut intervenir plus ou moins efficacement selon les circonstances. Le danger est que chacun ont une vision de la situation qui peut être différente. Par exemple, le comité local voit d’avantage les risques que les intervenants de l’extérieur. Quand il y a une bonne coopération, l’avantage est qu’il y a une meilleure gestion des sinistres et les responsabilités sont partagées.

Pour toutes ces raisons, l’organisation de la sécurité civile a des avantages et des inconvénients. Il y a la dichotomie entre les prévisions et les imprévus qui peuvent se produire. De plus, les citoyens sont touchés au niveau juridique tant que pour le bien et pour le mal. Finalement, il y a les deux côtés des nombreux organismes que la sécurité civile possède dans son organisation.



Source :

Gouvernement du Québec (2012), Loi sur la sécurité civile, [En ligne], http://loisurlasecuritecivile.qc.ca (page consulté le 29 février 2012)

Gouvernement du Canada (2011), Système national d’intervention d’urgence,  [En ligne], http://www.securitepublique.gc.ca, (Page consultée le 1 avril 2012).

Gouvernement du Québec (SD), Trousse d’information pour le coordonnateur municipal de la sécurité civile, [En ligne], format PDF, http://www.securitecivile.gouv.qc.ca (Page consultée le 1 février 2012).

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