mercredi 2 mai 2012

Mon article journaliste

« La nature ne pardonne pas! Êtes-vous prêt?»
Le slogan percutant de la semaine de la sécurité civile qui aura lieu du 16 au 12 mai 2012.

Le thème de l’année de 2011 est «La nature ne pardonne pas! Avez-vous votre trousse d’urgence?». Dans certaine région du Québec, les citoyens ont pus visiter des stands d’information de la part des partenaires en sécurité civile pendant cette semaine. En Mauricie, des ateliers ont été offerts aux élèves de 5e et 6e année du primaire, dans 7 écoles.
Par Christina Connelly.

Kiosque à Laurier, 2011.
Source: http://www.securitepublique.qc.ca/

À Laurier Québec, un kiosque a été ouvert pour le public afin de les sensibiliser à la préparation en cas d’urgence. Le dépliant En situation d’urgence savez-vous quoi faire? A été distribué aux citoyens. À Terrebonne, le nouveau logo de la sécurité civile locale a été dévoilé au public où il y a eu lieu des activités promotionnelles. Quant à la ville de Gatineau, le conseil municipal a dévoilé son nouveau plan des mesures d’urgences à la population pendant une  présentation au Théâtre Palace.

Quand le destin s’en mêle
L’activité a eu beaucoup de succès dans la ville de Saint-Colomban. Notamment à cause que l’activité a été faite dans la nouvelle bibliothèque de la ville, ainsi qu’à la suite d’une panne d’électricité provoquée par une tempête : «L’activité a suscité beaucoup d’intérêt auprès de la population, car le jeudi et le vendredi précédant la Semaine de la sécurité civile, une tempête de vent a privé d’électricité plusieurs milliers de citoyens qui ont été par le fait même sensibilisés à l’importance d’être toujours prêts en cas de situations d’urgence» indique M. Sébastien Manseau, le capitaine de la prévention du service de la sécurité incendie de Saint-Colomban.

Depuis 2008, le Ministère de la Sécurité Publique organise une semaine de prévention portant sur la sécurité civile à chaque année dans la première semaine du mois de mai. Le but de cet événement est sensibiliser les citoyens à se préparer un plan de sécurité, à se munir d’une trousse d’urgence pour se subvenir pendant 72 heures, et à apprendre à mieux se préparer face aux éventuels sinistres. Des intervenants et des organismes locaux doivent faire de la prévention auprès du public.

Les raisons qui poussent à se préparer.
Plusieurs raisons nous poussent à se préparer en cas d’urgence. Particulièrement avec les caprices de dame nature, d’où le slogan que la nature ne pardonne pas. Cependant, les catastrophes naturelles ne proviennent pas seulement de la nature. On n’a qu’à penser à une rupture de garage, une panne majeure en électricité ou à un déversement de produits toxiques en circulation dans nos routes qui peuvent être autant considéré comme une catastrophe.

Les constats de 2010
Selon une enquête sur la Semaine de la sécurité civile de l’édition 2010, les citoyens qui ont pus voir les messages publicitaires n’ont pas été nombreux à être concernés, soit de 17% qui ont pris des initiatives telles que se préparer un plan familial et s’équiper, comparativement à 82% qui n’ont rien fait. Dans les répondants, 85% estiment qu’un plan et une trousse dont nécessaire pour la sécurité de leur famille. Même si 54% de personnes interrogées considèrent qu’il est peu probable que leur région soit touchée par une catastrophe, plus de la moitié savent quoi faire et où demander de l’aide en cas d’urgence.

Quant à cette année…

Affiche pour la semaine de la sécurité civile pour l'édition de 2012.
Source: http://www.securitepublique.qc.ca/
Cette année, le thème était «La nature ne pardonne pas! Êtes-vous prêts?». Dans deux semaines va avoir lieu la Semaine de la sécurité civile. Pendant cette semaine, des conseils municipaux veillent à mettre à jour leurs plans des mesures d’urgences. Des kiosques d’informations ainsi que de l’animation sont prévues dans certaines villes pour souligner cet événement. Les inondations, les pannes de courants majeures ou des tempêtes arrivent souvent sans crier garde. Le proverbe qui dit «Une personne avertie en vaut deux» semble tout à fait approprié dans ce contexte. Désormais, j’espère que la Semaine de la sécurité civile incitera la population à se préparer où cas où, car la sécurité civile est une responsabilité partagée.

Mon entrevue avec un spécialiste


Pour mon entrevue avec un expert, j’avais contacté le coordonnateur adjoint des mesures d’urgences. Pour des raisons qui le regardent, il ne m’a pas donnée suite. Je crois que cela aurait été vraiment intéressant d’avoir son témoignage car il était présent lors de l’évacuation de Wemotaci en 2010. Il a du vécu, et c’est ce qu’il me manque dans mon blog sur la sécurité civile.
Finalement, je vais tenter de répondre aux questions, que j’avais préparé et envoyé, en mettant une piste de réflexion. Alors, les réponses sont issues de moi et de ce que je sais.
Bonne lecture!

1)         Dans votre plan des mesures d’urgence, quelles sont les catastrophes naturelles qui sont tenues comptes?
Il y a peut-être les feux de forêt qui sont tenus compte. Wemotaci a été frappé par deux feux jusqu’à date, soit en 2010 et en 1998. Sinon, les catastrophes probables sont les pannes de courants majeures, une rupture du barrage, une inondation ou une pandémie.

2)         Est-ce qu’il y a d’autres sinistres d’origine humaine qui sont tenus compte dans votre plan d’urgence?
            D’après moi, je crois qu’ils ont planifiés d’intervenir dans le cas d’une pandémie.

3)         Est-ce qu’il y a différent seuil d’intervention? Quand est-ce que vous décidez d’intervenir?
Je crois qu’ils interviennent quand l’intégrité des personnes est en danger. Sinon, je crois qu’ils interviennent quand la situation l’exige. Chaque situation est différente.

4)         Selon votre expérience lors de l’évacuation de 2010, quels sont les problèmes dont vous avez rencontrés?
Je me souviens qu’ils avaient utilisés le camion de pompier pour avertir qu’ils évacuaient la communauté. Je crois qu’ils ne pouvaient pas joindre une minorité de gens comme ceux qui n’avaient pas de radio.
Sinon, il y a l’évacuation des chiens. Ils sont nombreux, et parfois sans propriétaire.
La pénurie de gaz a tout affectée l’évacuation des membres de la communauté. C’était un problème majeur. Finalement, ils ont ordonnés l’évacuation vers la plage où le danger était moins présent. Deux heures plus tard, des autobus et des taxis sont venus embarquer des personnes pour les amener à La Tuque.

5)         Contenu des nombreux comités et organisation externes, est-ce que c’est difficile de communiquer les informations et coordonner une évacuation?
Je crois que oui! La SOPFEU insistait pour dire que la communauté n’était pas en danger. Il y avait un premier feu qui s’était déclaré vers le lac Sauvage, qui était situé à 15 KM de la communauté. Ils disaient qu’avec le vent, le feu du lac Sauvage ne constituait pas un danger. Selon eux, c’était l’autre feu qui était dangereux, celui qui venait de la vieille réserve. Les autorités ont contestés ce que la SOPFEU disait. Ils ont procédés à l’évacuation et commandés les avions citernes.

6)         Combien d’organisations, autant internes et externes sont-ils impliqués lors d’une intervention?
Au moins sept! À l’interne, il y a les services de police, de la santé et de l’éducation. Le conseil lui-même.
À l’externe, il y a la ville de La Tuque, la SOPFEU, le gouvernement fédéral.

7)         Quelles sont les interventions du gouvernement fédéral et provincial lors d’une évacuation?
Je crois que le gouvernement provincial ne pouvait pas intervenir directement parce que les communautés autochtones sont régit par le gouvernement fédéral. Je crois que le gouvernement fédéral a versé une subvention pour défrayer les coûts reliés à l’évacuation, comme l’hébergement, comme qu’il ferrait pour n’importe quelle autre municipalité ou communauté.

8)         Quels droits sont limités des citoyens lors d’une évacuation?
Le droit de circuler dans la communauté. Il faut détenir une passe pour entrer dans la réserve.

9)         Le fait de limiter certains droits (comme la liberté de circuler dans la communauté) a-t-il causé des conflits avec certains individus?
            Oui. Je pense surtout après 9 jours à La Tuque. Certains voulaient rentrer à la maison.

10)       En général, quel pouvoir que le comité détient? Qu’est que le comité a le droit de faire et de ne pas faire?
Le comité se doit de mettre à jour les plans d’interventions. Mais, l’adoption du plan doit se faire par le conseil municipal. Le comité à lui seul ne peut pas déclarer l’état d’urgence. Il peut recommander au maire ou chef de faire la déclaration.