mercredi 2 mai 2012

Mon entrevue avec un spécialiste


Pour mon entrevue avec un expert, j’avais contacté le coordonnateur adjoint des mesures d’urgences. Pour des raisons qui le regardent, il ne m’a pas donnée suite. Je crois que cela aurait été vraiment intéressant d’avoir son témoignage car il était présent lors de l’évacuation de Wemotaci en 2010. Il a du vécu, et c’est ce qu’il me manque dans mon blog sur la sécurité civile.
Finalement, je vais tenter de répondre aux questions, que j’avais préparé et envoyé, en mettant une piste de réflexion. Alors, les réponses sont issues de moi et de ce que je sais.
Bonne lecture!

1)         Dans votre plan des mesures d’urgence, quelles sont les catastrophes naturelles qui sont tenues comptes?
Il y a peut-être les feux de forêt qui sont tenus compte. Wemotaci a été frappé par deux feux jusqu’à date, soit en 2010 et en 1998. Sinon, les catastrophes probables sont les pannes de courants majeures, une rupture du barrage, une inondation ou une pandémie.

2)         Est-ce qu’il y a d’autres sinistres d’origine humaine qui sont tenus compte dans votre plan d’urgence?
            D’après moi, je crois qu’ils ont planifiés d’intervenir dans le cas d’une pandémie.

3)         Est-ce qu’il y a différent seuil d’intervention? Quand est-ce que vous décidez d’intervenir?
Je crois qu’ils interviennent quand l’intégrité des personnes est en danger. Sinon, je crois qu’ils interviennent quand la situation l’exige. Chaque situation est différente.

4)         Selon votre expérience lors de l’évacuation de 2010, quels sont les problèmes dont vous avez rencontrés?
Je me souviens qu’ils avaient utilisés le camion de pompier pour avertir qu’ils évacuaient la communauté. Je crois qu’ils ne pouvaient pas joindre une minorité de gens comme ceux qui n’avaient pas de radio.
Sinon, il y a l’évacuation des chiens. Ils sont nombreux, et parfois sans propriétaire.
La pénurie de gaz a tout affectée l’évacuation des membres de la communauté. C’était un problème majeur. Finalement, ils ont ordonnés l’évacuation vers la plage où le danger était moins présent. Deux heures plus tard, des autobus et des taxis sont venus embarquer des personnes pour les amener à La Tuque.

5)         Contenu des nombreux comités et organisation externes, est-ce que c’est difficile de communiquer les informations et coordonner une évacuation?
Je crois que oui! La SOPFEU insistait pour dire que la communauté n’était pas en danger. Il y avait un premier feu qui s’était déclaré vers le lac Sauvage, qui était situé à 15 KM de la communauté. Ils disaient qu’avec le vent, le feu du lac Sauvage ne constituait pas un danger. Selon eux, c’était l’autre feu qui était dangereux, celui qui venait de la vieille réserve. Les autorités ont contestés ce que la SOPFEU disait. Ils ont procédés à l’évacuation et commandés les avions citernes.

6)         Combien d’organisations, autant internes et externes sont-ils impliqués lors d’une intervention?
Au moins sept! À l’interne, il y a les services de police, de la santé et de l’éducation. Le conseil lui-même.
À l’externe, il y a la ville de La Tuque, la SOPFEU, le gouvernement fédéral.

7)         Quelles sont les interventions du gouvernement fédéral et provincial lors d’une évacuation?
Je crois que le gouvernement provincial ne pouvait pas intervenir directement parce que les communautés autochtones sont régit par le gouvernement fédéral. Je crois que le gouvernement fédéral a versé une subvention pour défrayer les coûts reliés à l’évacuation, comme l’hébergement, comme qu’il ferrait pour n’importe quelle autre municipalité ou communauté.

8)         Quels droits sont limités des citoyens lors d’une évacuation?
Le droit de circuler dans la communauté. Il faut détenir une passe pour entrer dans la réserve.

9)         Le fait de limiter certains droits (comme la liberté de circuler dans la communauté) a-t-il causé des conflits avec certains individus?
            Oui. Je pense surtout après 9 jours à La Tuque. Certains voulaient rentrer à la maison.

10)       En général, quel pouvoir que le comité détient? Qu’est que le comité a le droit de faire et de ne pas faire?
Le comité se doit de mettre à jour les plans d’interventions. Mais, l’adoption du plan doit se faire par le conseil municipal. Le comité à lui seul ne peut pas déclarer l’état d’urgence. Il peut recommander au maire ou chef de faire la déclaration.












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