jeudi 23 février 2012

Les causes de la mise en place de la sécurité civile et les critères lors des interventions.




Dans une société où la sécurité est au cœur des préoccupations, le gouvernement met en place une gestion des risques reliée à la sécurité civile. Quand une catastrophe naturelle arrive, on a tout à gagner quand on fait preuve d’anticipation et de la prévention. La sécurité civile peut se définir comme un ensemble des actions et des moyens mis en place à tous  les niveaux de la société dans le but de connaître les risques, d’éliminer ou de réduire les probabilité d’occurrence des aléas, d’atténuer leurs effets potentiels ou, pendant et après un sinistre, de limiter les conséquences. De plus, la sécurité civile participes à la sensibilisation, à la prévention et la transmission des l’information. Pour expliquer les causes de la création de la sécurité civile, elle découle des risques qui sont le résultat de l’interaction entre aléa potentiel et la vulnérabilité. Dans un deuxième temps, je vais présenter les facteurs qui ont contribué à la mise en place de la  sécurité civile. Enfin, je vais expliquer l’intervention lors des sinistres.

D’abord, la sécurité civile comporte des concepts qui sont à la base de la définition du risque. Premièrement, quand on parle d’aléa, elle fait référence à un << phénomène, une manifestation physique ou une activité humaine susceptible d’occasionner des pertes en vies humaines ou des blessures, des dommages aux biens, des perturbations sociales et économiques ou une dégradation de l’environnement. >>[1]. Il constitue un événement imprévisible dont la société doit faire face comme par exemple un séisme, une tornade ou même une rupture de barrage. Cependant, l’imprévisibilité n’est pas le seul caractéristique d’un aléa, il inclut aussi l’intensité des d’un phénomène par exemple la crise du verglas. Avec le climat hivernal au Québec, on s’attend à avoir du verglas de temps en temps. Sauf que pendant la crise du verglas, les précipitations étaient plus importantes que d’habitude. Ensuite, la vulnérabilité est essentiellement <<une condition résultant de facteurs physiques, sociaux, économique ou environnementaux, qui prédispose les éléments exposés à la manifestation d’un aléa à subir des préjudices ou des dommages>>[2]. Ainsi, elle traite des événements qui peuvent être probable dans le milieu géographique. Par exemple, l’implantation d’une usine de production de matière dangereuse est un facteur qui peut occasionner un aléa. En conséquence, la combinaison de la vulnérabilité d’un milieu et d’un aléa potentiel caractérise le risque. Avec l’anticipation de la vulnérabilité et des aléas, La sécurité civile peut mettre en place des plans d’intervention et la gestion des risques afin d’éviter les pertes humaines, économiques ou environnementales. Cependant, d’autres facteurs contribuent aux risques que la société peut subir.

Image: http://www.québecweb.com/
Dans un second plan, d’autres prédispositions peuvent venir alimenter les risques à prévoir. Parmi les raisons de la mise d’une sécurité civile, on retrouve les changements climatiques qui provoquent des sinistres de plus en plus fréquents, et dont l’intensité augmente avec ce phénomène. Avec l’amplification des activités anthropologiques (par exemple, l’augmentation des gaz à effet de serre), ils engendrent des perturbations environnementales qui peuvent amener à des sinistres. On n’à penser à la fonte des glaciers qui peuvent produire des inondations,  des cyclones, ou des tsunamis.[3] Un autre facteur de risques qui a contribué à la création de la sécurité civile est les infrastructures et les bâtiments trop vieux. Dans cette perspective, les constructions de l’homme peuvent ne plus répondre ou faire face aux risques ce qui peut éventuellement amener à des sinistres. C’est le cas, par exemple, de l’effondrement d’un pont dans les échangeurs qui ne peut plus prendre autant de charges qu’à ces débuts. Ensuite, le développement des activités humaines peut contribuer à l’émergence des risques. Cela peut être autant la déforestation, l’exploitation des matières dangereuses que la circulation de la population qui peut occasionner une pandémie. Finalement, la dépendance à la technologie a également son lot de risque pour les individus comme c’est le cas pour l’électricité.


En dernier lieu, il y a différents seuils d’intervention à la suite des sinistres. Selon le plan des mesures d’urgences et des plans municipaux de la sécurité civile de chaque municipal, les autorités ont toutes leurs manières de procéder selon les ressources à leurs dispositions et de leur réglementation en matière de sécurité civile. En fait, c’est le rôle des autorités qui détiennent le pouvoir de décider quand déclarer l’état d’urgence et ordonner l’intervention. Dans les interventions, ils doivent suivre un plan dont les risques ont été supposés, toujours en voulant éviter que ça arrive ou pour en atténuer les effets. En outre, le plan prévoit les ressources et la structure de l’organisation des interventions adaptée selon la vulnérabilité de chaque municipalité ou communauté. Lors des évacuations, quelques facteurs sont tenus compte comme le temps disponible, les ressources disponibles, la sécurité et l’intégrité des personnes à évacuer et l’avis des experts. Généralement, ils informent la population par radio ou avec des camions avec des haut-parleurs. Pour en savoir plus, le coordonnateur municipal de la sécurité civile détient le plan d’intervention en cas de sinistre et peut répondre aux questionnements par rapport aux interventions en cas de sinistre.

[1]  Approche et principes en sécurité civile, 2009,  Sécurité publique Québec
[2] Idem
[3] Des catastrophes naturelles?, 2006, RAMADE, François chapitre 5.4.

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